je me tenais au bord de la fenêtre, celle à l'étage et qui faisait face à la rue G.. . en face il y avait le ver éternel qui se nourissait sur les voisins. ç'a toujours un peu été la norme, ce n'est pas vraiment quelque chose qui m'inquiètait ce jour là.
personne n'était responsable de leur sort, ils l'avaient choisi eux-mêmes en affichant des Machines sur leur devanture. le repas de la créature a commencé depuis quelques minutes maintenant et ce spectacle ne m'intéresse plus. et puisque bientôt mon train s'en ira, je m'apprête à partir
l'air de l'extérieur est froid jusqu'à en gêler à travers une veste. pourtant je me dis que plus tard il fera beaucoup plus chaud et, l'abruti que je fais sera bien content d'avoir pris des habits fins. au fond j'me fiche bien du froid mais, seul, c'est bien l'unique sujet qui arrive à soutenir sa place dans mes pensées (et rien n'est plus emmerdant que d'être ennuyé de choses aussi mineures. enfin.) aller prendre son train est assez rapide : il suffit de passer à travers un champ de fleurs inconnues, dans lequel personne n'avait jamais été assasiné, et puis la gare se trouve juste derrière un bloc hospitalier. lorsque je marche devant lui, le bâtiment renvoie un air plus similaire à celui d'un grand ensemble à l'abandon plutôt qu'un espace où on prendrait en charge quelconque patient. plus très loin après j'arrive à une petite gare de petite ville : style dépassé depuis 50 ans, des murs qui flanchent et surtout, aucun voyageur. un peu de plus et j'en plaindrais l'agent de sécurité (mais non, parce que lui c'est un con). maintenant forcé de patienter, j'me fais des allers et retours, façon poisson rouge un peu. supposément que ça serait pour me réchauffer. après quelques minutes d'attente supplémentaires, j'y monte dans ce train. dans 14 arrêts il arrivera à Behdidgvar, là où on m'attend. il part, le froid s'efface. j'espère pouvoir les rejoindre à l'heure.
i was sitting by the edge of the window, the one at the first floor that faced the G.. street. on the other side was the eternal worm, feeding itself with the neighbours. no one was accountable for their fate, they chosed it themselves by displaying Machines on their front lawn. the creature's feast started some time ago now, and this spectacle isn't interesting anymore. and because soon, my train will depart, i'm preparing myself to leave. the outside air is cold to the point of freezing someone through their coat. yet, i believe that i'll get warmer later on and that then, the fool i am will be grateful to wear light clothes. to be fair i really don't care about the cold but, being alone, it's the only subject that manages to stay on my mind (and nothing's more awful than being annoyed by such minor inconveniences. but anyway.) getting to the train station is a quick task : it just needs to pass through a field of unknown flowers and then the train station would be right after the hospital. when i walk past the hospital, the building gives an air more similar to the one of an empty housing complex rather than a place where we would help anyone in need. hey, it gets to the point where one would rather picture it recieve the gathering of criminal organizations or weird poets. not that far afterward, i get to a small town's train station : old-fashioned decoration, walls on the verge of crumble and, also, no one to be seen. it would get to a point where i would pity the secutiry agent (but i won't, because he's a dumbass) now forced to wait, i'm walking in circles, like a fish in its bowl. it may somehow help me to stay warm. after a few extra minutes spent waiting, i'm getting in this train. in 14 stops it will arrive at Behdidgvar, where people are waiting for me. the train starts, the cold goes away. i hope that i could be on time to join them
le train m'est inconfortable quand il y a des inconnus dedans alors je fais de mon mieux pour ne pas penser que des individus sont présents physiquement avec moi. mon dos me gratte et les paysages sont familiers. le trajet paraît passer plus rapidement qu'il ne devrait. nous arrivons à destination en fin de matinée.
behdidgvar c'est une ville assez importante dans la région. elle est à la sortie ouest de l'autoroute installée dans le ciel. celle-ci a été construite maintenant y'a 2 siècles par-dessus un lac artificiel. lui il s'est fait creuser par les bombardements. avant qu'ils arrivent, à la place du lac on trouvait une place d'échanges commerciaux indispensable à la région. pour palier à sa disparition on a créé cet axe et les villes proches ont repris le rôle du lieu d'échange. c'est pour ça que behdidgvar s'est transformée en quartier d'affaire en l'espace d'une décénnie, obtenant les immeubles de vitres et les murs impersonnels qui viennent avec. c'est aussi ce qui explique qu'y naviguer soit un enfer. à vol d'oiseau, rejoindre le grand ensemble où je suis donné d'arriver prend 7 minutes 43 secondes en moyenne. mais, forcé de passer par le sol, mon chemin prendra le quintuple du temps. ça me paraît parfaitement logique, d'ailleurs. dans un pays où on a financé des routes dans le ciel, seuls ceux avec les moyens de se prendre une voiture des airs peuvent surpasser l'ennui de passer par les bouchons. maintenant, j'attend de pouvoir passer à travers le carrefour vingt martins. avec 28 voies de transport qui se rejoignent au même point je dois attendre des minutes pour mon tour de traverser. ---. plus tard j'arrive au grand ensemble r.. et puisque j'arrive en retard, une amie qui faisait le guet m'appelle à me dépêcher.
- eeh bah ! c'est que j'pensais que t'allais lâcher l'affaire vu le temps qu'tu mettais. maintenant, depêche, parce le truc il est au neuvième.
puis EVE m'a guidé à l'intérieur du bâtiment. celui-ci deumeure dans un état convenable. Lorsque nous entrons dans une salle, personne n'y est et nous devons avancer pour forcer les systèmes d'éclairage. les couloirs manquent de meubles, d'une quelque décoration ou même d'issue. il n'y a qu'un escalier, au bout, qui mène à un autre couloir identique. la vie semble s'être absentée pour notre visite (non). à chaque étage EVE m'a fait remarquer qu'il fallait avancer alors que je préférais contempler l'ambiance de vide de l'endroit. le neuvième étage n'a qu'une seule salle : un désert de béton, brut, qui n'a été frappé par le temps. la lumière naturelle n'a aucun problème à rentrer puisqu'il n'y a pas de murs. à cette heure, le soleil m'éclaire d'une lumière incandescente qui fait mal aux yeux. à cause de ça, j'ai eu du mal à remarquer la machine (?) posée dans le coin gauche. c'est pourtant pour elle que nous nous sommes donné rendez-vous ici. depuis une semaine maintenant nous en parlons mais c'est la première fois que j'avais le temps de venir la voir (je ne voulais pas).
c'est une boîte monolithique largement plus haute que moi qui tire son alimentation de câbles électriques publiques qui ont été détournés et soudés dessus. nous ne savons rien de plus sur son fonctionnement. je n'ai pas envie d'aller examiner la machine : la machine a l'air des choses qui ne devraient pas être ici mais qui ont été clouées par quelqu'un et maintenant restent ici par obligation, dans l'incomfort; je dirais que c'est pour ça que je suis répugné devant la machine mais prends le avec recul car j'ai eu du mal à mettre des mots sur ce sentiment.
- donc on a rien appris là-dessus depuis le temps.., je disais un peu dans le vide, sans y réfléchir vraiment
- nan, par contre j'attendais qu't'arrives pour qu'on aille voir où ils sont branchés les câbles. on peut partir maintenant s'tu veux
- ouais; vas-y
suivre les câbles jusqu'à leur source d'alimentation n'a pas pris tant de temps. nous nous sommes éloignés du centre-ville vers un quartier un peu vide. les grands ensembles sont peu nombreux et espacés entre eux, laissant de grandes places vides qui sont couvertes d'herbe maintenant. et au milieu de tout ça il y avait un local électrique. on y était arrivé en suivant seulement deux câbles, parce que, des 8 qui étaient raccordés à la machine, ce sont les seuls à ne pas être sectionnés. en fait, du local partent une vingtaine de câbles mais il n'y a que les fameux deux qui n'ont pas été sciés. et aussi, ce n'est pas vraiment un local. j'ai l'impression que c'est une piscine enterée, vide d'eau et l'alimentation vient d'une grande caisse au fond : elle fait 2 mètres de côté et est enchaînée aux murs de la piscine.
cette fois non plus je ne veux pas m'en approcher. la caisse me rappelle la machine dans son caractère. nous avons décidé de partir d'ici quelques minutes plus tard.
taking the train when there are strangers in it makes me uncomfortable so i try my best to not think that people are present, physically, around me. my back itches and the landscapes feel familiar. the ride seems to go faster than i'd like it to be. we arrive in the late morning. behdidgvar is a quite important city for the region. it's found at the west exit of the highway that goes through the sky, which has been built about 2 centuries ago over an artificial lake that got digged down by the bombings. before those happened we found, instead of the lake, a trading centre that was essential for the people around. to compensate it's destruction we built this road and the cities near it took the role of hosting the commercial exchanges. that's why behdidgvar turned to a buisness district in about a decade, with the panes and boring walls that come with it. and that is why it's also a nightmare to navigate through the city. if i could go in a straight line, getting to the block where i'm supposed to go would take 7 minutes 43 seconds on average. but, forced to get by land, this is going to take five times longer. seems perfectly logical by the way, that in a country where we've financed highways going through the sky, only those who can afford a flying car are able to surpass the incovenience of traffic congestion. now, i must way to cross the vingt martins crossing. with 28 ways, for multiple means of transportation, that join at the same point i have to wait quite some time before cross. ---. later i finally get to the r... block. because i'm late, a friend that was doing the lookout calls me to hurry.
i'm doing my best to translate it. yet i think it really shows that i'm not completly used to forming setences in english. it'd be nice if you could report anything that sounds weird.
anyway, i will catch up the french version, thanks for your patience